B
A
E
F
E
D
C
Comment faire la prière
 


1) L'intention ou An-Niyya
 

La niyya c'est que l'on ait l'intention d'adorer Allah (Qu' Il soit Exalté) par l'intermédiaire de la prière et elle fait partie des actes du cœur (c'est-à-dire qu'elle n'est pas verbale).
 
Et il ne nous a pas été rapporté de hadith du Prophète (sallallahou alayhi wa salam) ou de la part de l'un de ses compagnons, mentionnant qu'on doit prononcer un texte qui atteste l'intention de faire telle prière au commencement de celle-ci.
 

2) Se diriger vers la Mecque (Ka'ba)
 
Il est obligatoire pour celui qui voit la Ka'ba de ses propres yeux, de se diriger vers elle avec précision.
Quant à celui qui ne peut pas la voir, il doit s'orienter vers la direction de la Ka'ba.
 
Si une personne accomplit une prière vers une autre direction que la Mecque, à cause des nuages ou autres, et ce après effort et recherche effectués pour la Mecque, sa prière est alors valable. Elle ne doit pas la refaire.
 
Si une autre personne de confiance vient lui annoncer la bonne direction de la Ka'ba, alors qu'elle est en train d'accomplir sa prière, sans aucune connaissance préalable de la Mecque, elle doit se diriger aussitôt vers la Mecque. Quant à sa prière accomplie, elle est correcte.
 
Première Raka'at (ou unité de prière)
 
3) Le Takbir El Ihram
 
Position A :
 

On élève ses mains pendant, avant ou après la récitation du takbir.
 
Les trois manières se sont avérées de la sounnah du Prophète (sallallahou alayhi wa salam) :
 
- On les élève les doigts des deux mains tendus non fermés.
 
- On élève ses deux mains jusqu'au niveau des épaules.
 
- Et parfois, on les élève plus jusqu'au niveau des oreilles.
 
On commence en levant les mains et on fait le takbir c'est à dire :
dire « Allahou akbar » « Dieu est le plus grand ».
On ne doit pas réciter le takbir à haute voix dans toutes les prières, sauf s'il s'agit de l'imam.
 
Puis on met sa main droite sur la gauche.
 
Cela fut de la pratique des Prophètes et a été ordonné par le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) à ses compagnons. Il n'est pas donc permis de laisser le long de son corps.
 
On met sa main droite sur le dos de la gauche, le poignet et l'avant-bras.
 
On doit mettre ses mains uniquement sur la poitrine. Ceci s'applique indifféremment aux hommes et aux femmes.
 
Il n'est pas permis de mettre sa main droite sur la hanche.
 

4) Réciter la Fatiha (sourate n°1)
 

« Bismillahi-rahmeni-rahim
 
Al hamdoullillahi-rabbi-l-'alamin
 
Ar-rahmeni-rahim
 
Mâliki yawmi-d-dîn
 
Iyâka na'boudou wa iyâka nasta'în
 
Ihdinâ-s-sirâta-l-moustaqîm
 
Sirâta-l-ladîna an'amta 'alayhim
 
ghayri-l-maghdhoûbi 'alayhim wa lâdh-dhalîn»...
 


Traduction :
 

« Au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
 
Louange à Allah, seigneur de l'Univers.
 
Le tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
 
Maître du Jour de la rétribution.
 
C'est Toi seul que nous adorons, et c'est Toi seul dont nous implorons secours.
 
Guide-nous dans le droit chemin,
 
Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs,
 
Non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. »
 




Il est obligatoire de réciter la Fatiha dans chaque rak'at.
 
On doit réciter la Fatiha entièrement. La Basmala (bismillahi Ar-rahmani Ar-rahim) en est un verset. La récitation de la Fatiha est un pilier de la prière dont l'absente rend la prière invalide.
 
Quant il finissait de lire la Fatiha, le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) disait « Amin », et s'il lisait le Coran à voix haute pour les prières du Sobh, Maghreb et 'Icha, il disait « Amin » à voix haute et le contraire pour les prières du Dhor et 'Asr.
 
Il se taisait quelques secondes après la lecture de la Fatiha.
 
 

5) Réciter une deuxième sourate
 
Il est de la sunnah de faire une récitation plus longue dans la première rak'ate que dans la seconde.
 
Il est de la pratique du Prophète (sallallahou alayhi wa salam) de réciter d'autres sourates ou quelques versets après la Fatiha dans les deux premières rak'ats.
 

Par exemple :
 
Sourate « Al Ikhlâs » « le Monothéisme pur » n° 112
 

« Qoul houwa-llahou ahad
 
Allahou-s' amad
 
Lam yalid wa lam youlad
 
Wa lam yakoun lahou, koufouan ahad »
 


Traduction :
 

« Dis : « Il est Allah, Unique.
 
Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.
 
Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus.
 
Et nul n'est égal à Lui »
 


6) Le Roukou'ou – l'inclinaison
 


Quand on finit la récitation des sourates, on doit marque un léger silence juste le temps de reprendre son souffle.
 
Puis on lève ses mains de la même manière qu'au premier takbir (Takbir el-Ihram).
 
On récite le takbir « Allahou Akbar » « Dieu est le plus grand » et on accomplit le roukou'ou : l'inclinaison.
 

Position B :
 
On place les mains sur les genoux, les doigts étendus, comme si on les tiens avec.
 
On courbe son dos et le tient d'une façon que si on y versait de l'eau, elle ne coulerait pas.
 
On ne baisse pas la tête, ni l'élève, mais on doit la garder au niveau du dos.
 
On éloigne les deux coudes des deux côtés du corps.
 


On dit: "Soubhana rabbî-al-'adhim" « Gloire à mon Seigneur le Sublime » trois fois ou plus.
 
On se redresse du roukou' (et se tient droit).
 

Pendant qu'on se redresse, on dit: « Sami'a allahou liman hamidah » « Allah entend celui qui Le loue ».
 
Et on lève les mains de la même manière qu'auparavant.
 

Une fois redressé, on dit: « Rabbana wa laka-l-hamd »   « O notre Seigneur, à Toi les louanges ».
 
 

7) Le Soujoud – la Prosternation
 

On dit « Allahou akbar » « Dieu est le plus grand » sans lever les mains.
 

Position C :
 
Quand on se prosterne, on doit s'appuyer sur ses mains, lesquelles doivent être ouverts (les doigts étendus).
On ne doit pas écarter les doigts des deux mains, on doit les faire pointer vers la Mecque.
On met les mains au niveau des épaules mais on peut les mettre aussi au niveau des oreilles.
On élève les avant-bras pour qu'ils ne touchent pas le sol et ne les étends pas comme fait le chien.
 

Pendant le soujoud, il faut que le front et le nez touchent le sol,
les genoux doivent également toucher le sol.
 
Les bouts des orteils des deux pieds doivent aussi toucher le sol.
Pendant le soujoud, on garde les deux pieds droit (en vertical).
On dirige les bouts des orteils vers la Mecque et on joint les talons des pieds.
 

On dit alors:
 
« Soubhana rabbiyal a'laa » « Gloire à mon Seigneur le Très Haut » trois fois ou plus.
 
Il est conseillé (moustahab) d'y multiplier les invocations, parce qu'elles y sont plus exaucées qu'ailleurs.
 

Il est permis de se prosterner sur le sol et sur tout ce qui l'isole du front tel qu'un tissu, un tapis ou une natte... etc.
 

Il n'est pas permis de réciter (des sourates) du Coran pendant le soujoud.
 
 
8) Al iftirach - S'asseoir entre les deux soujoud
 


On relève la tête de la prosternation en récitant le takbir « Allahou akbar » « Dieu est le plus Grand »
 
Puis, on s'assoit calmement et droit afin que tous les os reprennent leurs emplacements.
 

Position D :
 
On étend le pied gauche et on s'assoit dessus.
On garde le pied droit vertical.
On dirige les orteils du pied droit vers la Mecque.
 


Dans cette posture: on dit (uniquement): « Rabbi-ghfir lî », « O mon Seigneur, pardonnes moi ».
Ou alors "Allahoumma ighfir lî, wa-rhamnî,wa-hdinî, wa-jbournî, wa'afi'ni, warzuqnî, wa-rfa'nî »
« O Allah, pardonnes-moi, soit clément envers moi, guide-moi, rend-moi satisfait, accordes-moi de quoi vivre et élève-moi ».
 
 
9) De la seconde prosternation
 

Puis, on récite le takbir « Allahou akbar » « Dieu est Grand »
 
Puis, on accomplit le second sujoud et on y refait ce qu'on fait dans le premier sujoud.
 


Quand on lève la tête de la seconde prosternation, et on veut se relever, on récite le takbir, « Allahou akbar » « Dieu est grand ».
 
On doit s'asseoir calmement droit sur le pied gauche jusqu'à ce que chaque os reprenne son emplacement, et ce avant de se mettre debout.
 


   La seconde rak'at 
 

Le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) se levait en s'appuyant sur ses pieds et ses genoux en se propulsant avec ses cuisses et si cela était difficile pour lui alors, parfois il s'aidait de sa main. (rapporté par Al Boukhârî)
 
On refait ce qu'on fait dans la première rak'at
On fait une récitation plus courte que celle de la première rak'at.
 
Puis l'inclinaison, puis deux prosternations.
 
Une fois qu'on finit la seconde rak'at, on s'assoit pour réciter le tachahoud.
 

Position E :
 
On s'assoit de la même manière qu'à la posture d'entre les deux prosternations.
 
On met sa main droite sur  le genou droit. Et on étend la main gauche sur la cuisse gauche.
 
Il n'est pas permis de s'asseoir en s'appuyant sur la main, et en particulier la gauche.
On plie tous les doigts de la main droite, on étend et pointe avec l'index vers la Mecque.
 
(On procède ainsi dans chaque tachahoud)
 

Le tachahoud se récite à voix basse.
 
Le tachahoud est le suivant :
 
« At-tahiyyatou lillahwa az-zakiyatou lillah wa as-salawatou at-tayyibâtou lillah
as-salâmou 'alayka ayyouhâ an-nabî, wa rahmatou-llahi wa barakatouh,
as-salamou 'alaynâ wa 'ala 'ibâdi Allahi-s-sâlihîn.
Ach-chadou an lâ ilaha illâ-llah, wa ach-chadou anna Mohammadan 'abdouhou wa rasoulouhou »
 
« Tous les salutations, les prières et bonnes paroles sont à Allah.
Que la paix soit sur le prophète, ainsi que la miséricorde d'Allah et ses bénédictions.
Que la paix soit aussi sur nous et sur tous les serviteurs vertueux d'Allah.
J'atteste qu'il n'y a pas de Dieu (digne d'adoration) excepté Allah,
et j'atteste que Mohammad est Son serviteur et messager ».
 


Si la prière est de deux rak'at on la termine par la salat sur le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) et le salam (voir rubrique 9).
 
 
   La troisième rak'at 
 

Puis, on récite le takbir « Allahou akbar » « Dieu est le plus grand » (il est de la sounnah de le réciter le takbir, en étant encore assis)
 

On se lève, ensuite pour accomplir la troisième rak'at.
On récite la Fatiha, puis on s'incline et on se prosterne deux fois.
Mais avant de se lever à la quatrième rak'at, on s'assoit calmement droit sur le pied gauche, jusqu'à ce que chaque os reprenne son emplacement.
Puis on se met debout en s'appuyant sur les mains comme on s'est élevé pour la première et la seconde rak'at.
 

Si la prière est de trois rak'at on la termine par la salat sur le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) et le salam (voir plus loin rubrique 9).
 


  La quatrième rak'at 
 


On récite la Fatiha, puis on s'incline, on fait les deux prosternations, puis on reste assis pour le tachahoud final.
 
On refait ce qu'on a fait dans le premier tachahoud.
 

Position E :
 
On doit s'asseoir dans le dernier tachahoud, sur le flanc en mettant sa hanche gauche par terre,
on sort les deux pieds d'un seul côté, en plaçant le gauche sous la jambe droite.
 
On tient le pied droit vertical.
 
On tient le genou gauche par la main gauche en s'en servant comme appui.
 


10) La Salat sur le Prophète (sallallahou alayhi wa salam)
 


On récite la Salat sur le Prophète (sallallahou alayhi wa salam) dans ce tachahoud :
 
« Allahoumma salli 'alâ saidina Mohammad wa 'alâ 'alisaidina Mohammad,
kamâ salayta 'alâsaidina Ibrahîm wa 'alâ 'alisaidina Ibrahîm,
wa barik 'alâ saidina Mohammad wa 'alâ 'ali saidna Mohammad kamâ barakta 'alâsaidina Ibrahîm
wa 'alâ 'ali saidina Ibrahîm,fi alalamin inaka hamidoun majîd »
 

« Que le salut soit sur Mohammad
ainsi que sur sa famille comme il l'a été sur Ibrahim et sa famille,
que la bénédiction soit sur Mohammad et sur sa famille comme elle l'a été sur Ibrahim et sa famille.
Tu es vraiment digne de Louange et de Gloire »
 


Puis on demande la protection d'Allah contre les quatre épreuves en disant :
 
« Allahoumma innî a'oudhou bika min 'adhâbi jahannam wa min 'adhâbil qabri
wa min fitnati al-mahyâ wa al-mamat wa min charri fitnati-l-massih ad-dajjâl »
 
« O Allah, je recherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de l'Enfer, du supplice de la tombe,
de l'épreuve de la vie et la mort et de l'épreuve de l'Antéchrist Dajjal ».
 
 
11) Le Salam final
 

L'imam élève la voix par le salut (Salam)
 
Position F :
 
On salue à droite en tournant la tête jusqu'à ce que la blancheur de la joue soit visible par celui qui est derrière.
 
Puis, salue à gauche en tournant la tête jusqu'à ce que la blancheur de la joue soit visible par celui qui est derrière.
 


Le Salam peut être formulé de plusieurs façons :
 
1ere : dire : « As-salamou 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh »
« Que la paix d'Allah, Sa miséricorde et Ses bénédictions soient sur vous » à sa droite
et: « As-salamou 'alaykoum wa rahmatoullah » à sa gauche.
 

2nde : dire le salut précédent sans « wa barakatouh »,
 

3ème : dire : « As-salamou 'alaykoum warahmatoullah » à sa droite, et « As-salamou 'alaykoum » à sa gauche.
 

4ème : dire le salut une seule fois vers le devant en tournant légèrement la tête à droit (avec le même salut).
 


12) Les invocations après la prière
 


Après la prière, on peut prolonger encore un peu le recueillement en faisant des invocations comme par exemple :
 
« Astaghfiroullah » « Je demande pardon à Allah » trois fois.
 
« Allahoumma anta-s-salâmou wa minka-s-salâmou tabârakta yâdâ-l-jalâli wa-l-ikrâm »
« Seigneur tu es la paix, de Toi procède la paix. Soi béni, O toi qui es plein de Majesté et de Munificence »
 
Les piliers de la prière
 

Les piliers de la prière sont au nombre de 17 :
 

1. Le premier est l’intention dans le cœur d’accomplir l’acte, en précisant la prière qui a une cause ou un temps particulier, en mettant l’intention d’accomplir une obligation si c’est pour une prière obligatoire.
 
2. Dire de façon à s’entendre soi-même comme pour tout pilier oral (Allahou ‘akbar) ceci constituant le deuxième pilier.
 
3. Le troisième est la position debout dans la prière obligatoire pour celui qui en a la capacité.
 
4. Le quatrième est la récitation de la Fatihah avec la basmalah et avec les lettres doublées. Il est une condition de réciter les ‘ayah sans faire d’interryption et dans l’ordre, de prononcer les lettres de leur point d’articulation et d’éviter toute erreur qui altère le sens. Une erreur de récitation qui ne porte pas atteinte au sens est interdite mais n’annule pas la prière.
 
5. Le cinquième est l’inclinaison, qui consiste à pencher le tronc vers l’avant de sorte que les paumes des mains puissent atteindre les genoux.
 
6. Le sixième est l’immobilité  dans l’inclinaison, d’une durée équivalente à celle de la parole soubhana l-Lah, c’est d’immobiliser simultanément tous les membres dans leur position.
 
7. Le septième est de redresser en se remettant debout après l’inclinaison.
 
8. Le huitième est l’immobilité dans la position debout.
 
9. Le neuvième est la prosternation par deux fois, en posant le front entier ou en partie sur son lieu de prière, découvert et en s’appuyant dessus, en mettant la partie inférieure du corps plus haut que la partie supérieure et en posant une partie des genoux, du plat des mains et du plat des orteils.
 
10. Le dixième est l’immobilité dans les prosternations.
 
11. Le onzième est la position assise entre les deux prosternations.
 
12. Le douzième est l’immobilité dans la position assise.
 
13. Le treizième est la position assise pour réciter le dernier tachahhoud et ce qui suit c’est-à-dire l’invocation en faveur du prophète - sal Allahou alaihi wa salam - (as-salatou ^ala n-Nabiyy) puis le salut rituel de clôture (as-salam).
 
14. Le quatorzième est le dernier tachahhoud en disant :
 
« At-tahiyyatou l-moubarakatou s-salawatou t-tayyibatou li l-Lah,
As-salamou ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh,
As-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi s-salihin,
Ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah
Wa ach-hadou ‘anna Mouhammadan raçoulou l-Lah »
 
Ou bien le minimum du tachahhoud qui est :
 
« At-tahiyyatou li l-Lah
Salamoun ^alayka ‘ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh,
Salamoun ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi s-salihin,
Ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah
Wa anna Mouhammadan raçoulou l-Lah »
 
15. Le quinzième est l’invocation en faveur du prophète (as-salatou ^ala n-Nabiyy) dont le minimum est : « Allahoumma salli ^ala Mouhammad », ce qui signifie : Ô Allah, honore et élève davantage en degré Mouhammad.
 
16. Le seizième est le salam, dont le minimum est de dire : « as-salamou ^alaykoum ».
 
17. Le dix-septième est l’ordre ; de sorte que si on fait exprès de l’abandonner, comme par exemple en se prosternant avant de s’incliner, la prière est annulée. Mais si on le fait par distraction, qu’on revienne alors au pilier omis pour l’accomplir, sauf dans le cas où l’on est déjà dans un pilier identique ou plus avancé encore, sa rak^ah est ainsi complétée et tout ce qu’on a fait par distraction n’est pas pris en compte ; par conséquent, si on ne se rappelle avoir omis l’inclinaison qu’après s’être incliné ou dans la position debout qui vient après l’inclinaison ou dans la prosternation qui vient à la suite, ce qu’on a fait entre l’inclinaison omise et l’inclinaison de la rak^ah suivante n’est pas pris en compte.
La Salât
 
Journal du rappel
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Chahada
Sourate 51 - verset 55
"Et rappel, car le rappel profite aux croyants"
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