Il est un devoir d’accomplir le hajj et la ^oumrah une fois dans la vie pour tout musulman libre, responsable, qui a les moyens pour y aller et d’en revenir à son pays, en plus de ses dettes, de son logement et de l’habillement qui lui convient et des dépenses obligatoires pour ceux qui sont à sa charge, le temps de son aller retour.
Les piliers du Hajj sont au nombre de six :
♦ Le premier est l’entrée en rituel qui consiste à dire dans son cœur « j’entame les actes du pèlerinage » ou « de la ^oumrah » ;
♦ Le deuxième est la station à ^Arafah et l’aube de la nuit de l’Aïd ;
♦ Le troisième est le tawaf autour de la Ka^bah ;
♦ Le quatrième est le parcours du trajet entre les monts As-Safa et Al-Marwah, d’un arc à l’autre :
♦ Le cinquième est le rasage ou la coupe des cheveux ;
♦ Le sixième est l’ordre dans la majeure partie des piliers.
Tous ces piliers à part la station à ^Arafah, sont des piliers de la ^oumrah. Ces piliers ont des obligations et des conditions qu’il est indispensable d’observer.
Il est une condition pour le tawaf de faire un parcours du niveau de la pierre noire jusqu’au niveau de la pierre noire, sept fois. Il est aussi une condition pour le tawaf de couvrir sa zone de pudeur, d’avoir fait la purification rituelle et de garder la Ka^bah à sa gauche : on ne lui fait pas face avec son buste et on ne lui tourne pas le dos non plus.
Il est interdit à celui qui est entré en rituel de mettre du parfum ; d’oindre sa tête ou sa barbe avec de l’huile d’olive, de la graisse fondue ou de la cire d’abeille fondue ; de s’enlever un ongle, un poil ou un cheveu ; d’avoir un rapport sexuel et ses préliminaires ; de contacter un mariage ; de chasser tout animal autorisé à la consommation, sauvage et terrestre ; pour l’homme, de se couvrir la tête et de porter un vêtement qui enveloppe grâce à une couture, au formage du feutre ou à ce qui est du même genre et pour la femme qui est entrée en rituel, de se couvrir le visage et de mettre des gants.
Par conséquent, si quelqu’un fait une de ces choses interdites, il se charge d’un péché et doit une compensation.
Le rapport sexuel ajoute l’annulation, l’obligation du rattrapage au plus tôt et l’achèvement de ce qui a été invalidé. Par conséquent, si quelqu’un annule son hajj par le rapport sexuel, il le poursuit sans l’interrompre, puis le rattrape l’année d’après.
Il est aussi un devoir d’être entré en rituel à partir du miqat. Le miqat est l’emplacement que le Messager de Allah (Alayhi as salat wa salam) a précisé pour l’entrée en rituel tel que la terre nommée Dhou l-Houlayfah pour les habitants de Médine et ceux qui empruntent leur chemin. Pour le hajj, il est un devoir de faire un séjour de nuit à Mouzdalifah, selon un avis et à Mina selon un avis, de faire le lancer à Jamratou l-^Aqabah le jour du sacrifice, aux trois Jamrah pendant les jours du tachriq et les tours rituels d’adieu selon un avis.
Ces six point, si quelqu’un ne s’en acquitte pas, son hajj n’est pas annulé mais il se charge d’un péché et doit une compensation, à la différence des piliers que nous avons déjà mentionnés. En effet, le hajj n’est pas valable sans ces piliers et celui qui les a délaissés ne pourra pas les compenser par un épanchement de sang, c’est-à-dire l’égorgement d’une chah.
D’autre part, il est interdit de chasser le gibier des deux sanctuaires et de couper ou d’arracher leurs plantes, pour ceux qui sont en rituel comme pour ceux qui n’y sont pas engagés. Mais pour La Mecque se rajoute le devoir de s’acquitter d’une compensation. Il n’y a donc pas de compensation pour la chasse du gibier du sanctuaire de Médine ni pour la coupe ou l’arrachage de ses plantes. Le sanctuaire de Médine se situe entre les deux montagnes de ^Ayr et de Thawr.